Ebook Gratuit Comment l'Empire romain s'est effondré

Jumat, 27 Februari 2015

Ebook Gratuit Comment l'Empire romain s'est effondré

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Comment l'Empire romain s'est effondré

Détails sur le produit

Broché: 544 pages

Editeur : La Découverte (3 janvier 2019)

Langue : Français

ISBN-10: 2348037149

ISBN-13: 978-2348037146

Dimensions du produit:

15,5 x 3,7 x 24,1 cm

Moyenne des commentaires client :

4.1 étoiles sur 5

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Classement des meilleures ventes d'Amazon:

64.970 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)

Cet ouvrage marque vraiment une évolution très intéressante dans l'étude de la chute de l'Empire Romain, au sens large puisque l'auteur traite aussi de l'empire byzantin, en adoptant le concept d'antiquité tardive, qui a été développé en France par Henry-Irénée Marrou et surtout par Peter Brown dont j'ai déjà effectué la recension d'un de ses passionnants ouvrages. Disons que ce livre est une contribution majeure à l'étude scientifique de la chute de l'Empire romain, une des plus formidables machines étatiques et militaires qui ait jamais existé : sauf que cette fois nous quittons le domaine de "l'histoire bataille" souvent décriée, à laquelle il est préférable de substituer les ouvrages d'histoires militaires désormais classique de Yann Le Bohec, pour entrer dans le domaine des apports des sciences dites exactes par opposition aux sciences sociales dont l'introduction introduit le vieux débat en parlant de "sciences molles". Sur ce point ayant une formation scientifique en biologie et en dispositif d’instrumentation optique (diagnostic optique des phénomènes lumineux), et un doctorat en histoire doublé d'une HDR vieille de plus de 30 ans, j'estime que cette opposition est en 2019 malséante et renvoi à des débats périmés : de plus en plus les sciences sociales et l'histoire elle-même ont recours à des modélisations mathématiques sophistiquées qui sur le plan technique n'ont que très peu de chose à envier aux sciences expérimentales dites "dures". J'ai moi même aidé des chercheurs sur des appareillages statistiques et probabiliste et et sur des modèles économétriques destinés à l'examen des cycles longs dans la lignée du "Correlates of War program" avec un mélange de macroéconomie keynésienne de fonction de Cobb-Douglas et de théorie des jeux de stratégie (travaux de John von Neumann repris notamment par Thomas schelling), sans compter la programmation linéaire et les cycles longs dits de Kondratieff et les cycles courts dits de Kitchin. On le voit donc les sciences historiques peuvent être durcies sans problèmes et le travail est en général fructueux.L'ouvrage de monsieur le professeur Kyle Harper historien à l’université de Norman (Oklahoma City) contient des développements économiques passionnants sur le fonctionnement de l'empire romain qui ne fut pas une simple machine à piller, mais un édifice offrant un modèle d'intégration culturelle et cultuel comme il n'en existe plus à mon humble avis. L'ouvrage ne s'inscrit pas du tout dans la tradition des plumitifs d’extrême droite avec leurs livres déclinistes qui insistent jusqu'à la nausée sur les méchants barbares et tentent de faire un parallèle totalement anachronique avec les mouvements démographiques et migratoires de notre époque qui sont sans similitudes scientifiques... Bien au contraire, Harper propose une passionnante enquêtes sur les causes climatologiques, épidémiologiques des grands fléaux biologiques qui se sont abattus sur l'empire et ont contribué de manière majeur à l'affaiblir sur le plan démographique qui était justement le point fort de Rome lors de son expansion sous la république et plus encore sous la période tardo-républicaine. M. Harper montre à l'aide d'études scientifiques qui se sont développées en glaciologie et en climatologie que l'apogée de la puissance correspond à une période climatique qui correspond approximativement à - 200 av JC et à 150 après JC, cette période de l'holocène est qualifiée d'optimum climatique romain et correspond à l'apogée de la puissance militaire et démographique de l'Empire avec une population qui culmine sans doute sous les Antonins à 75 millions d'hommes. Comme toute entité humaine l'empire va affronter des difficultés insoupçonnées car mettant en cause la propagation des maladies infectieuses, avec notamment ce qui est connu sous l'empereur Marc-Aurèle de "peste antonine" qui est très probablement une épidémie majeure de variole une maladie redoutable et mortelle (dont des souches sont conservées dans des laboratoires P4 en Russie et au États-Unis). Dune manière remarquable l'auteur insiste sur l'importance du médecin Gallien de Pergame pour la description de ce fléau. D'une manière plus générale, l'auteur effectue une recension des autres menaces biologiques émergentes suscités par l'urbanisation de l'empire et par l'ampleur de son territoire, dont les axes de communication servirent à la propagation des maladies les plus redoutables (le virus Ebola est évoqué de même que la peste noire bubonique, sans compter les bouillons de culture que représentaient les thermes publics romains). Cette approche est aussi fortement marqué par les aspects climatologiques, avec prise en compte de l'activité volcanique, bien sûr on pourrait dire que la citation de phénomènes climatiques comme El Nino, dont j'ai vécu un épisode très violents en Polynésie française en 1997-1998, tend à faire de se livre un ouvrage à la mode, avec le thème central du réchauffement climatique (qui est en fait le prélude à une ère glaciaire pour les géologies que j'ai consulté dans le cadre de mes propres travaux et qui étaient de très bons collègues) : en fait il n'en est rien, les aspects climatiques et épidémiologiques ont déjà été appliqués depuis près de 40 ans aux civilisations précolombienne d'Amérique du Sud et l'exploration récentes des pyramides de terre du Honduras a permis de mettre l'accent sur un fléau parasitaire connu sous le nom "de peste blanche". L'ouvrage de M Kyle Harper doit donc être salué comme novateur et méritant largement d'être acheté par les professionnels (mêmes si ceux-ci ont déjà des revues spécialisées pour les thèmes évoquées), je pense que tous les passionnés de Rome et de son histoire peuvent faire l'achat de ce livre, qui n'empêche pas de posséder au préalable une connaissance de l'histoire générale de Rome et de son histoire militaire qui ne doit pas être mise trop tôt au rencart, car la résilience de l'empire romain fut celle d'une formidable création de l'intellect humain, possédant un potentiel économique à la fois intensif et extensif. Par ailleurs, nous sommes nous aussi dans une situation d'écosystème précaire avec des fléaux infectieux et viraux auxquels nous faisons face tout de même avec une puissance technologique supérieur, mais non sans difficultés. Kyle Harper traite également de la petite ère glacière entre 450 et 700 après JC ce qui donne un panorama complet, et sera sans nul doute une source de méditation pour nous. Bien sûr, le livre est assez complexe, et technique, il reste toutefois accessibles à des personnes qui sans être des spécialistes possèdent une instruction supérieure généraliste : les explications sont très claires et 'ouvrage est bien écrit et bien traduit (c'est toujours essentiel).Je viens de terminer la lecture de cet ouvrage et je confirme totalement mon jugement, et s'il était possible de rajouter une sixième étoile je le ferais sans hésitation : l'étude de l'empire romain effectué par l'auteur commence tardivement sous Marc Aurèle, ce qui est bien sûr un biais qui est du à la fameuse pestilence antonine qui fut une épidémie de variole et d'une certaine manière ce premier développement permet de tester une argumentation scientifique qui à un changement climatique d'amplitude moyenne associe une pandémie auxquelles se rajoutent des guerres : et c'est en fait cette concaténation qui permet de diagnostiquer un affaiblissement de l'empire : mais la puissance de Rome était une chose formidable et l'empire parvint à surmonter ce premier choc, qui après l'intermède de Commode qui met fin à l'âge d'or des Antonins (et pour lequel Kyle Harper est trop neutre dans l'appréciation d'un vil voyou) arrive la dynastie africaine des Sévère qui marque à nouveau une phase de stabilisation de la puissance impériale (il ne mentionne pas Héliogabale, auquel un petit ouvrage de Robert Turcan règle son compte en bonne et due forme), pour Harper le règne de Philippe l'Arabe marque avec ses jeux séculaires un dernier apogée de la machine impériale, qui va être affectée par la crise du 3ème siècle, avec nouvelle altération climatique et poussée des barbares à la périphérie de l'Empire : on voit bien que sur le plan géopolitique Rome n'a jamais été en mesure de stabiliser les frontières danubiennes et celles du Rhin, sans compter que la frontière à l'est qui marque la limite avec l'empire Parthe est une succession de demi-échecs et de réussites modestes (malgré la campagne militaire de Trajan dont Christophe Burgeon a enfin rédigé une biographie qui manquait totalement en français). La conjuration de la menace militaire va voir apparaître des hommes qui sont de bons soldats comme Maximin le Thrace et les empereurs illyriens, qui de Claude le Gothique à Constantin, en passant par l'avènement du domina sous Domitien, permettent une nouvelle stabilisation de l'Empire qui sort restauré de ces événements.Toutefois, la peste de Cyprien survient et vient à nouveau culbuter l'édifice : ayant compulser mes ouvrages de biologie pour vérifier certains points techniques, on constate que l'identification de cette pestilence à une pandémie d'arbovirus/filovirus Ebola est un pari de monsieur Harper, dont je lui donne bien volontiers quitus : toutefois, les données modernes sur Ebola dont le taux de mortalité est toujours proche de 100% remontent au mieux aux années 1960 avec la découverte de la réserve biologique du virus, qui est une variété de singe. Techniquement cela ne signifie nullement qu'Ebola n'existait pas à l'époque de Cyprien, mais il restera à identifier les porteur sain du virus : on sait que Rome faisait venir pour des jeux ou des expositions une foultitude d'animaux de contrées éloignées : on entrevoit donc une possible causalité. Il faut dire aussi qu'en matière de fièvres hémorragiques il existe un assez grand choix avec les virus dits de Marburg et la fièvre de Lhassa : en outre Rome possédait l’Égypte ou prospère le virus du Nil occidental : ce virus fait une entrée remarqué en France à l'été 2018 dans le Var (mais si...), sans compter toutes les formes de dengues. On peut penser que des personnes souffrant de carences alimentaires, en proie de manière endémique au paludisme et à des diarrhées hémorragiques et dont la taille moyenne atteignait 1,63 m selon les données archéologiques citées par Kyle Harper possédaient un système immunitaire déprimé hautement vulnérable et il ne fait presque aucun doute que l'agent pathogène responsable est dans les quelques lignes qui précèdent... De nouveau on aura une phase de stabilisation, mais plus fragile avec un empire d'Occident gravement touché qui fait face à des invasions de Goths, puis à la menace hunnique qui apparaît elle-même pour des raisons de changement climatique dans les steppes de l'ouest : Stilicon parvient à conjurer la menace Goths ( en négociant beaucoup et en accordant des statuts de fédérés car il manque d'homme). Harper indique que Aétius, souvent dénommé le dernier romain parvient à conduire une action de retardement contre Attila : ce qui est une bonne chose car cela évite de parler des Champs "catalauniques" dont la monographie de Iaroslav Lebedesinky (lemme edit) montre clairement les incertitudes qui plombent le récit historique classique de cet épisode obscure. Kyle Harper insiste beaucoup sur le changement climatique intervenant sous le règne de Justinien, avec le phénomène de l'ONA qui est l'oscillation Nord Atlantique qui change la donne en matière de pluviométrie et de récolte dans le bassin méditerranéen... La volonté de Justinien de restaurer l'Empire sous la conduite militaire de Bélissaire est bien évoquée, avec de succès modérés et surtout la survenance d'une nouvelle pestilence dite de Justinien qui cette fois est identifiée de manière univoque comme une épidémie de peste bubonique propagée par ratus ratus : le rat noir, qui d'ailleurs peut être remplacer par des surmulots et la diffusion du bacille (et non du virus) à l'homme par la puce, bien qu'il existe aussi une variante pulmonaire transmise par des gouttelettes : en la matière il existe un très bon ouvrage dans la collection Texto de madame Audouin-Rouzo (alias Fred Vargas : microbiologiste de profession). cette dernière épidémie, qui est complétée par une petite ère glaciaire mal connue (sûrement d'origine volcanique, mais sans identification du volcan) porte un coup de grâce à l'Empire d'Orient, qui survivra jusqu'en 1493, mais réduit à un état croupion et incapable d'avoir pu faire face à la montée de l'Islam qui sera une nouvelle donnée géopolitique majeure.La conclusion de Kyle Harper est la partie la moins réussie de l'ouvrage, puisqu'elle s'efforce de réhabiliter les thèses de Malthus, mais bon après de si bons développements, c'est vraiment très secondaire. Je recommande fortement l'achat et la lecture de cet ouvrage qui relance de main de maître les études sur les causalités multifactorielles de la chute de l'Empire romain. Cet ouvrage est un bestsellers aux États-Unis et c'est l'honneur des éditions de La Découverte que de l'avoir traduit en français.

L’auteur recourt aux apports de la glaciologie, de la dendrochronologie, de la palynologie, de la climatologie, de l’épidémiologie, bref de toutes les disciplines modernes, pour replacer dans un cadre chronologique précis les textes anciens parlant de calamités climatiques (pluies diluviennes, inondations, sécheresse, refroidissement…) et de leurs conséquences (disette, famines, épidémies…). Différentes notions stimulantes sont ainsi abordées : l’optimum climatique romain (OCR), la consilience, l’horloge moléculaire, l’oscillation australe, el Niño, l'ENSO, l'oscillation nord-atlantique (ONA), la circulation atmosphérique, le forçage orbital, le cycle de Hallstatt, la malaria, Yersinia pestis, la « longueur des fémurs dans l’histoire de la population italienne » … Le travail est fouillé et méticuleux.Néanmoins, expliquer la déliquescence de l’Empire romain par les changements climatiques et les épidémies relève d’une certaine candeur. Les actualités télévisées nous montrent chaque jour (ou presque) des populations subissant des cataclysmes apocalyptiques et/ou vivant dans des conditions d’hygiène exécrables, et qui n’en subsistent pas moins.Quelques points contestablesLa peste antonineL’auteur, comme bien d’autres, attribue la peste antonine à la variole. Mais consensus ne fait pas vérité. Il s’appuie sur une description de Galien (meth. med. 10.367K) : « fièvre, irruption [sic] de pustules noires… » La variole était une maladie extrêmement spectaculaire, caractérisée essentiellement par une efflorescence de vésicules sur tout le corps. Le grec et le latin disposaient de tout le vocabulaire nécessaire pour décrire des vésicules, des bulles, des pustules, des papules, des macules… Or jamais le mot vésicule n’apparaît chez Galien qui parle d’exanthème. Et la définition de l’exanthème est donnée par Celse : il s‘agit de papules (aspritudo) « comme on en voit dans les piqûres d’ortie » (Celse, 5.28.15). Rien de vésiculeux, rien de pustuleux dans l’exanthème galénien. Variole ?La peste de CyprienL’auteur pense que ladite peste pourrait être due à un filovirus. Parlant du virus Ebola, il écrit : « Les troubles conjonctivites [sic] et les symptômes hémorragiques sévères ressemblent aux observations faites par Cyprien. La nécrose des tissus et la déformation des membres pourraient également correspondre à ses descriptions : les extrémités devenaient putrides et invalides de manière irréversible… » (p. 216). Sauf que Cyprien ne parle pas d’hémorragies (de mortalitate, 14) et que le virus d’Ebola ne déforme ni ne nécrose les jambes.Le paludismeL’auteur dresse un tableau sépulcral du paludisme en Italie. Les Anciens distinguaient parfaitement trois types de malaria et ne redoutaient que celle dénommée « hémitritée ou semi-tierce ». Encore faut-il rappeler que cette dernière n’est guère évoquée que par Martial dans trois épigrammes. Il faut garder la tête froide. Les statistiques de l’OMS donnent, pour 2015, environ 212 millions de cas de paludisme et quelque 429.000 décès dus à cette maladie, et pour 2016, 216 millions de cas et quelque 445.000 décès. Cela peut paraître considérable, mais cela ne fait que 0.2% de mortalité. Pas de quoi dépeupler un empire.p. 70 : l’auteur estime, et c’est communément admis, que « L’espérance de vie à la naissance variait entre vingt et trente ans. » Il écrit par ailleurs « que les empereurs romains quittaient cette Terre aussi vite que leurs sujets » (p. 138).« Dans une des sous-populations que l’on connaît le mieux – celle des empereurs - on décédait à un rythme qui laisse penser que le taux de mortalité était élevé … les dirigeants avaient une durée de vie aussi courte que les plus humbles de leurs sujets » (p. 127). Si on consulte la liste des empereurs romains et si l’on en retire ceux qui sont morts de mort violente, on constatera que les empereurs vivaient aussi longtemps que nous. L’espérance de vie était courte, mais la longévité n’a pas changé depuis 2000 ans.p. 78 : « … un nouveau type de moissonneuse venu de Gaule… » La moissonneuse gauloise ne s’est pas exportée.p. 128 : « l’hyperostose porotique, un marqueur de l’épuisement. » On ne connaît pas l’étiologie de cette pathologie.p. 128-129 : « la consommation de viande est un facteur essentiel pour atteindre la bonne taille. » Les Pygmées ont un régime essentiellement carné et le diplodocus dont on dit qu’il était végétarien pouvait atteindre 30 mètres de long.p. 137 : « dans les sociétés contemporaines… la mort est indifférente aux saisons. » C’est inexact, la grippe entraîne une surmortalité saisonnière.p. 144 : Les « spores du plasmodium » : le mot spore n’a pas sa place dans la biologie du plasmodium.p. 186 : Rome est « une cité sans murs d’enceinte ». Rome disposait d’une muraille depuis le VIe s. av. J.-C (la muraille servienne).p. 213 : Eusèbe décrit avec exactitude l’éruption pustuleuse (Hist. Eccl. 9.8). Aucune trace de pustule dans le récit d’Eusèbe.p. 241 : « Ammien Marcellin ouvre la dernière page de son histoire romaine… » Il ouvre la première page de son dernier livre.p. 390 : « Alors que Rome et la Perse étaient en proie à une sanglante confrontation… » Il ne s’agit pas de Rome, mais de Constantinople.Quelques drôleries involontaires (?)p. 33 : l’auteur rapporte « un état des lieux datant du IVe siècle ». Selon cet inventaire, Rome (700.000 habitants) disposait de 19 aqueducs. Or Rome comptait onze aqueducs. Selon ce même inventaire, il y avait des latrines pour 4861 personnes ! une boulangerie pour 2755 personnes ! un lupanar pour 15217 personnes ! On peut citer un inventaire folklorique à condition d’en relever les inexactitudes.p. 85 : l’éruption du Toba voici 75.000 ans fut la « cause d’un hiver qui a duré un millénaire et est parfois accusé d’avoir provoqué la mort de tous nos ancêtres, sauf 10.000. » Qui a compté les survivants ?p. 118 : « Les cités fétides de l’Empire étaient des boites de Pétri grouillantes de parasites intestinaux. » Les boites de Pétri servent aux cultures microbiennes et n’ont jamais grouillé de parasites intestinaux.p. 170 : « … l’estimation de l’importance de la mortalité antonine due aux historiens modernes va de 2 % à un tiers de la population impériale - une différence de 1.5 à 25 millions de morts ! » Pareille imprécision jette un certain discrédit sur ce genre d’étude.p. 196 : « Caracalla, après avoir déposé son frère… » Euphémisme pour fratricide.p. 237 et 279 : Stilicon est qualifié de generalissimus. Generalis n’est pas un mot militaire et generalissimus relève de l’opérette.p. 262 : « son élévation (d’Augustin) météorique depuis l’arrière-pays poussiéreux d’Afrique du Nord a été favorisée par son mariage avec une femme à l’ascendance impeccable, mariage finalement non conclu… » Pas de mariage donc.De subtiles effluves antichrétiens plane dans certaines pages, ce qui va quelque peu à l’encontre de l’objectivité requise en histoire.Au-delà de ces considérationsLe titre est fâcheux : « Comment l’Empire romain s’est effondré ». Il y avait un Empire romain d’Occident qui a défunté en 476, vidé de sa substance comme une holothurie éviscérée, et un Empire romain d’Orient qui subsista jusqu’en 1453. Or l’auteur ne dissocie pas, et quand il parle manifestement de l’Empire romain d’Orient, il continue de dire « l’Empire romain ». C’est inapproprié.Les références sont un jeu de piste. Une citation est le plus souvent suivie de considérations empruntées à des auteurs contemporains. L’appel de référence est reporté à la fin du paragraphe. Le lecteur doit alors se reporter à la fin du livre, mais pour les emprunts aux auteurs contemporains, il faut encore excursionner ailleurs ! Une référence doit être claire et précise. Le lecteur peut ainsi replacer la citation dans son contexte en perdant le moins de temps possible.Enfin, le livre est une traduction avec tous les aléas que cela comporte quand le traducteur est un peu faible : Cassius Dion pour Dion Cassius, des troubles conjonctivites, des irruptions de pustules…Le livre ravira les lecteurs qui aiment des solutions simples aux problèmes complexes.

Un ouvrage remarquable de clarté basé sur une incroyable somme de recherches historiques. L'histoire de l'empire romain dans le cadre de l'évolution. Episode d'une histoire en cours dans un monde où la revanche de la nature commence à se faire sentir malgré l'illusion persistante de la maîtrise ...

Sans grand intérêt. Théorie intéressante mais il n’est pas besoin d’un livre de cette taille pour la détailler.

L'auteur affirme que l'idéal climatique romain correspond à la croissance de l'empire ; que le changement du climat à partir de 150 ap a influencé sa chute. Il met aussi en relation les épidémies (variole et peste) avec les défaites aux frontières, avec la Germanie en particulier. Si l'on peut discuter sur les principales raisons du déclin de l'empire romain, force est de constater que ces parallèles entre maladie et problèmes politiques sont assez convaincants. Certes le climat et les épidémies ne font pas tout mais ils sont un des éléments aggravant.

On ne peut que rejoindre les deux premiers et excellents commentateurs et tenter de synthétiser leurs opinions. Malgré quelques faiblesses factuelles difficilement évitables (un seul auteur, un seul traducteur) , voici pour l'"amateur éclairé" un abord neuf de cette époque essentielle de l'histoire de l' Europe, une œuvre multidisciplinaire monumentale, véritablement universitaire. Et lisible!

L'histoire vue à travers les clés écologiques, climatiques et sanitaires. Permet de comprendre le contexte et certaines causes concrètes de l'évolution de l'Empire Romain en particulier mais aussi des civilisations en général. Etudes scientifiques à l'appui. Très riche et instructif.

Argumentation trop longue ,pour expliquer ,en partie la chute de l'empire romain !

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Selasa, 24 Februari 2015

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Bonsaï et jardins miniatures (Guides Marabout)

Détails sur le produit

Broché: 221 pages

Editeur : Guides Marabout (1988)

Langue : Français

ISBN-10: 2501009959

ISBN-13: 978-2501009959

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